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Manifestation des Algériens revendiquant un "État civil et non militaire" (12 juillet 2019).
© Photo Nacerdine Zebar / Getty Images
Les Algériens, ont pendant à peu près deux années, manifesté en faveur de l’instauration d’un État « civil » dans le cadre d’un mouvement de protestation massif et inédit, dénommé « Hirak ». Le slogan populaire usité dés le début (22 février 2019) est « Dawla madaniyya » (État civil). Il a ensuite été allongé par l’ajout de « matchi âaskariyya » (non militaire). Cela met en relief le rejet par les citoyens de la démocratie contrefaite, constituée par un « parlement factice et les représentants « élus » du peuple. L’ajout au slogan initial d’un second terme soulignant le caractère non militaire de l’État auquel aspire la population.
Portrait de Saïd Sadi
Saïd Sadi, dans les années 2000. © Photo Eric Fougere / Getty Images
Le Dr Saïd Sadi s’est montré partisan de « tout ou rien » en s’adressant via une vidéo au Dr Mourad Dhina, patron du mouvement Rachad. Comme à son accoutumée Sadi a fait preuve d’une verve caustique.
Illustration représentant deux personnages, l'un démocrate et l'autre islamiste républicain
© Illustration mediaperso.org
La maladie d’Abdelaziz Bouteflika fait encore parler d’elle et comme à son habitude au moment le plus critique. A peine le président en exercice a annoncé — par le biais d’une lettre lue à la télévision — sa candidature à sa propre succession, qu’il est sorti de sa demeure médicalisée d’Alger pour s’en aller  se soigner à l’hôpital de Genève.
infographie représentant le "Hirak" algérien
© Illustration mediaperso.org
Cet article s’inspire des écrits de Gene Sharp, philosophe américain qui a longtemps travaillé sur les moyens de mener des luttes contre toutes les formes d’oppression sans avoir à verser une goutte de sang. Cette approche est justifiée par le fait que le mouvement populaire algérien, peut-être sans le savoir, puise ses référents dans les conceptions de la non-violence théorisées par Sharp. En effet, le plaidoyer pour la non-violence constitue l’un des traits les plus saillants du mouvement populaire algérien. « Révolution du sourire », « Révolution du velours » sont quelques-uns des qualificatifs qui ont été utilisés pour caractériser la protestation qui agite l’Algérie depuis le 22 février dernier.
Acrylique sur papier figurant l'impuissace par Christan Dominici
Impuissance, Acrylique et carrés Conté sur papier par Christian Dominici
La hiérarchie militaire semble avoir oublié qu’à l’origine elle a pris le pouvoir  pour édifier l’État algérien. Après s’être accaparée des leviers de commande voici près d’un quart de siècle, elle manœuvre aujourd’hui pour les garder à son profit et ce, non pas pour parachever l’œuvre de construction mais pour contrôler la manne pétrolière.
Gros plan sur l'écrivain algérien Tahar Djaout
L'écrivain Tahar Djaout, fin des années 1980. © Photo Ulf Andersen / Getty Images
Dès l’introduction du multipartisme en Algérie, s'est posée la question de savoir si les islamistes sont solubles dans la démocratie. Trente ans après, la même question vaut d’être soulevée, je crois, à propos de l’ensemble des Algériens.
Abdelaziz Bouteflika, malade, l'esprit ailleurs, est montré à côte d'Angela Merkel
Bouteflika recevant Angela Merkel, septembre 2018.
Angela Merkel est bien contente de la visite qu’elle vient d’effectuer à Alger en ce mois de septembre. Elle est repartie chez elle soulagée d’un problème qui lui taraudait l’esprit depuis de longs mois : comment sauver sa place de chancelière d’Allemagne dans un pays de plus en plus gagné par la fièvre xénophobe et anti-migrante ? 
Peinture à l'huile sur toile représentant des cavaliers nord-africains
Peinture à l'huile sur toile de Henri Émilien Rousseau
Le 5 juillet dernier alors que l’on fêtait le 56e anniversaire de l’indépendance, l’attention de beaucoup d’Algériens a été attirée par la présence dans le défilé d’un portrait géant du chef de l’État.
Montage photo montrant le président algérien, Bouteflika dédoublé.
Abdelaziz Bouteflika. © Photo Louafi Larbi/ Reuters. Illustration mediaperso.org
J’entends souvent autour de moi des personnes évoquer le « clan tlemcenien » pour pointer le pouvoir exorbitant dont jouirait Abdelaziz Bouteflika, qui plus est, est lui-même originaire de Tlemcen.   Cette expression fait allusion, il va sans dire, au personnel administratif et politique de l’ère Bouteflika issu de la région de l’ancienne capitale des Zianides.
Le président Abdelaziz Bouteflika sur un fauteuil roulant s'apprêtant à voter
Abdelaziz Bouteflika sur un fauteuil roulant en train de "voter"
Aujourd’hui tout le monde admet en Algérie comme ailleurs que le président Bouteflika « a fait son temps ». Il le disait d’ailleurs lui-même, du temps où il pouvait encore faire des discours.

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