Un président, à quoi ça sert ?
La hiérarchie militaire semble avoir oublié qu’à l’origine elle a pris le pouvoir pour édifier l’État algérien. Après s’être accaparée des leviers de commande voici près d’un quart de siècle, elle manœuvre aujourd’hui pour les garder à son profit et ce, non pas pour parachever l’œuvre de construction mais pour contrôler la manne pétrolière.
Bande de jeunes écervelés, ne touchez pas à mon Abdelaziz !
Combien de fois dois-je le répéter encore depuis que je le proclame sur Internet durant des années ? Abdelaziz est l’histoire de ma vie, la mesure du temps et la représentation iconique de mon pays natal.
Bouteflika, président : un mensonge d’État
Angela Merkel est bien contente de la visite qu’elle vient d’effectuer à Alger en ce mois de septembre. Elle est repartie chez elle soulagée d’un problème qui lui taraudait l’esprit depuis de longs mois : comment sauver sa place de chancelière d’Allemagne dans un pays de plus en plus gagné par la fièvre xénophobe et anti-migrante ?
Sous Bouteflika, le DRS réinvente les caïdats
Le 5 juillet dernier alors que l’on fêtait le 56e anniversaire de l’indépendance, l’attention de beaucoup d’Algériens a été attirée par la présence dans le défilé d’un portrait géant du chef de l’État.
L’art politique de Bouteflika
J’entends souvent autour de moi des personnes évoquer le « clan tlemcenien » pour pointer le pouvoir exorbitant dont jouirait Abdelaziz Bouteflika, qui plus est, est lui-même originaire de Tlemcen.
Cette expression fait allusion, il va sans dire, au personnel administratif et politique de l’ère Bouteflika issu de la région de l’ancienne capitale des Zianides.
Une démocratie de façade qui n’en a cure de sa façade
Aujourd’hui tout le monde admet en Algérie comme ailleurs que le président Bouteflika « a fait son temps ». Il le disait d’ailleurs lui-même, du temps où il pouvait encore faire des discours.